Boucle Villenave-Rions du 2 mars



Un peu d’histoire, cité médiévale de Rions

Rions passe pour être l’une des plus anciennes villes d’Aquitaine. La proximité du fleuve, les
nombreuses sources et la configuration du site, tout semble indiquer une occupation des lieux depuis des temps immémoriaux.
Des tessons de céramiques datant du Premier Âge du Fer, trouvés sous le lieu d’implantation de l’église atteste d’une occupation protohistorique du site.
A l’époque romaine, de luxueuses villas tournées vers le fleuve occupent les premiers coteaux de Garonne.
Rions est alors connue sous le nom d’Aquita et vraisemblablement élevée au rang de capitale. Une tête de marbre semblant représenter le visage de l’empereur Commode (180-192) ou celui d’un aristocrate local est insérée à la clef d’une fenêtre du collatéral sud de l’église. Cette sculpture provient certainement d’une demeure aristocratique de cette époque.
De la villa Ryuncium (signifiant « bâti sur le roc ») est né le castrum et autour du château, les premières fortifications. Plus tard, les Seguin, héritiers du Comte Seguin, lieutenant de Charles le Chauve et seigneurs de Rions, fidèles aux souverains capétiens lui offrirent un rôle important. Les remparts de la ville seront achevés en 1253 et ce sera une cité animée qui verra le jour. Foires, commerces, magnifiques jardins, tout concourt à sa renommée.
Rions devient contrée anglo-gasconne après le mariage en seconde noces d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri de Plantagenêt. Après trente années de prospérité, grâce notamment au fleuve permettant des échanges commerciaux florissants avec Bordeaux, la ville est conquise en 1285, rasée et ses remparts démantelés suite à la bataille avec Charles de Valois, frère de Philipe Le Bel.
Dès le début du XIVème siècle, Rions relève ses défenses avec l’autorisation du roi d’Angleterre. Suite à la bataille de Castillon, en 1453, la cité redevient française après trois siècles d’appartenance anglaise.
L’activité portuaire et fluviale est stimulée avec le commerce du vin, des pastels et de la pierre par les différents seigneurs depuis la famille d’Albret jusqu’au XVIIème siècle, puis jusqu’à la révolution française avec notamment la famille Sallegourde.
Au XIXème siècle, les moyens de transport modernes et l’envasement progressif du bras de Garonne ralentissent l’activité économique de la cité. Dès 1862, l’archéologue Léo Drouyn et le rapport du Marquis de Castelnau permettent le classement de l’enceinte fortifiée au titre des Monuments Historiques sans pouvoir éviter les destructions volontaires comme celle de la porte de Lavidon ou de la Tour de Ségur. C’est ainsi que dès le milieu du XIXème, des travaux d’alignement ont déjà beaucoup modifié la physionomie du Rions Médiéval.

Le parcours


Distance  : 11, 4 km
Durée      : 2 h 50
Moyenne : 4 km/h
Dénivelé  : 263 m

Les photos


                                                              Et voilà, c'est parti
                           Toujours de bonne humeur et Monique en a, des choses à raconter


                                              L'église Saint Martin de Villenave de Rions

                                              Démonstration de ski alpin par Monique




                                               Paysage de fin d'hiver, Villenave de Rions


                                               Les terres sont quelque peu boueuses !!!


Les fortes pluies entraînent  quelques glissements de terrain






                                                La Tour du guet de la citadelle de Rions



Construite à côté de la chapelle dite " Saint-Jean " , datant du IXe siècle, l'église romane a conservé de sa fondation la partie orientale, comprenant le chœur, voûté en berceau, l'abside et les deux absidioles, en cul de four, greffées sur le transept, voûté au XIIe siècle. L'abside centrale est ornée de chapiteaux aux motifs de feuillage et d'entrelacs. L'un d'eux illustre le sacrifice d'Abraham. L'entrée du sanctuaire est encadrée de deux hautes colonnes, dont les chapiteaux sont sculptés des symboles de l'Eucharistie, avec des oiseaux picorant un épi de blé et buvant dans une coupe. Cette ornementation remonte au premier remaniement, réalisé à la fin du XIIe siècle. L'édifice est agrandi des bas-côtés et du porche sud au XIVe siècle. L'ancienne église romane, de type bénédictin, devient alors une église-halle, couverte de voûtes d'ogives. Un retable baroque datant de 1721 décore l'entrée des fonts baptismaux. Il est l'oeuvre d'Antoine Lassère, élève des frères Berquin. L'entrée de l'abside est encadrée des statues en bois de saint Paul et de saint Pierre, du XVIIIe siècle, hautes de 1,75 mètre. De la même époque, une statue de Marie, sculptée dans un tronc d'arbre, et dorée, décore l'absidiole consacrée à la Vierge. Le clocher, coiffé d'un toit à l'impériale, a été élevé au milieu du XVIIIe siècle.



 Démonstration de concentration pour ce coup de Karaté, notre Monique sait tout faire











La citadelle se dresse au nord-ouest du bourg, sur un escarpement rocheux qui lui donne plus d’élévation encore.Dénommée citadelle, cette grosse tour de plan carré est l’ancien donjon du château du XIVe siècle. Élevée sur trois étages, elle domine la vallée de la Garonne.
Des mâchicoulis, soutenus par des consoles à trois ressauts en quart de rond, couronnent le sommet de l’édifice. La porte d’accès est percée quelques mètres au-dessus du niveau du sol, accessible aujourd’hui par un petite escalier. Son linteau monolithe, chantourné, est supporté par des piédroits, dont les moulures sont typiques de la première moitié du XIVe siècle.
À l’intérieur, dans l’épaisseur du mur, il y a un escalier à rampes superposées et une cheminée. Une fenêtre à coussièges éclaire l’intérieur de la salle principale.Cette tour, ainsi que les autres fortifications du XIVe siècle, font l’objet d’une protection au titre des monuments historiques. La citadelle est classée depuis 1862.



Les calcaires à Astéries sont près du niveau de la Garonne et n’affleurent pas en hauteur. Ces reliefs calcaires ont servi de fondations aux bâtis des villages.
Après avoir érodé les calcaires, en contre-bas du village coulent des sources. C’est au XIVème siècle que Guillaume SEGUIN fit voûter en ogive cette grotte parce qu’elle contenait une source, transformée en une élégante fontaine elle prit le nom de «Grotte aux Dames» A la fin de la guerre de 100 ans, en 1453, Charles VII aurait assisté au siège de Rions. Après la victoire de son armée le roi se serait reposé dans cette grotte, d’où son nom actuel, grotte de Charles VII encore aménagée. On peut encore y voir à l'intérieur Sainte Monique, plus tout à fait demoiselle il est vrai.



 Montée vers Bouit, par le château Réaut situé entre Rions et Paillet

 Château de l'Espinglet à Rions

Convoi de l'Airbus A 380 sur la Garonne



Ah Messieurs si vous saviez, les pensées de ces dames à cet instant précis !!!!! Martine en à les yeux qui pétillent, Monique est en pleine incantation, Patricia n'en revient pas, Hélène et Nicole se disent que ce n'est pas dieu possible

 La montée du Taffard, 500 m de montée avec un dénivelé de 50 à 60 m, dur dur en fin de rando

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui

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