Un peu d’histoire, cité médiévale de Rions
Rions passe pour être l’une des plus anciennes villes d’Aquitaine. La proximité du fleuve, les
nombreuses sources et la configuration du site, tout semble indiquer une occupation des lieux depuis des temps immémoriaux.
Des tessons
de céramiques datant du Premier Âge du Fer, trouvés sous le lieu d’implantation
de l’église atteste d’une occupation protohistorique du site.
A l’époque romaine, de luxueuses villas tournées vers le fleuve occupent les premiers coteaux de Garonne.
Rions est alors connue sous le nom d’Aquita et
vraisemblablement élevée au rang de capitale. Une tête de marbre semblant
représenter le visage de l’empereur Commode (180-192) ou celui d’un aristocrate
local est insérée à la clef d’une fenêtre du collatéral sud de l’église. Cette sculpture
provient certainement d’une demeure aristocratique de cette époque.A l’époque romaine, de luxueuses villas tournées vers le fleuve occupent les premiers coteaux de Garonne.
De la villa Ryuncium (signifiant « bâti sur le roc ») est né le castrum et autour du château, les premières fortifications. Plus tard, les Seguin, héritiers du Comte Seguin, lieutenant de Charles le Chauve et seigneurs de Rions, fidèles aux souverains capétiens lui offrirent un rôle important. Les remparts de la ville seront achevés en 1253 et ce sera une cité animée qui verra le jour. Foires, commerces, magnifiques jardins, tout concourt à sa renommée.
Rions devient contrée anglo-gasconne après le mariage en seconde noces
d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri de Plantagenêt. Après trente années de
prospérité, grâce notamment au fleuve permettant des échanges commerciaux
florissants avec Bordeaux, la ville est conquise en 1285, rasée et ses remparts
démantelés suite à la bataille avec Charles de Valois, frère de Philipe Le Bel.
Dès le début du XIVème siècle, Rions relève ses défenses avec l’autorisation du roi d’Angleterre. Suite à la bataille de Castillon, en 1453, la cité redevient française après trois siècles d’appartenance anglaise. L’activité portuaire et fluviale est stimulée avec le commerce du vin, des pastels et de la pierre par les différents seigneurs depuis la famille d’Albret jusqu’au XVIIème siècle, puis jusqu’à la révolution française avec notamment la famille Sallegourde.
Au XIXème siècle, les moyens de transport modernes et l’envasement progressif du bras de Garonne ralentissent l’activité économique de la cité. Dès 1862, l’archéologue Léo Drouyn et le rapport du Marquis de Castelnau permettent le classement de l’enceinte fortifiée au titre des Monuments Historiques sans pouvoir éviter les destructions volontaires comme celle de la porte de Lavidon ou de la Tour de Ségur. C’est ainsi que dès le milieu du XIXème, des travaux d’alignement ont déjà beaucoup modifié la physionomie du Rions Médiéval.
Dès le début du XIVème siècle, Rions relève ses défenses avec l’autorisation du roi d’Angleterre. Suite à la bataille de Castillon, en 1453, la cité redevient française après trois siècles d’appartenance anglaise. L’activité portuaire et fluviale est stimulée avec le commerce du vin, des pastels et de la pierre par les différents seigneurs depuis la famille d’Albret jusqu’au XVIIème siècle, puis jusqu’à la révolution française avec notamment la famille Sallegourde.
Au XIXème siècle, les moyens de transport modernes et l’envasement progressif du bras de Garonne ralentissent l’activité économique de la cité. Dès 1862, l’archéologue Léo Drouyn et le rapport du Marquis de Castelnau permettent le classement de l’enceinte fortifiée au titre des Monuments Historiques sans pouvoir éviter les destructions volontaires comme celle de la porte de Lavidon ou de la Tour de Ségur. C’est ainsi que dès le milieu du XIXème, des travaux d’alignement ont déjà beaucoup modifié la physionomie du Rions Médiéval.
Le parcours
Distance : 11, 4 km
Durée : 2 h 50
Moyenne : 4 km/h
Dénivelé : 263 m
Les photos
Toujours de bonne humeur et Monique en a, des choses à raconter
L'église Saint Martin de Villenave de Rions
Démonstration de ski alpin par Monique
Paysage de fin d'hiver, Villenave de Rions
Les terres sont quelque peu boueuses !!!
Les fortes pluies entraînent quelques glissements de terrain
La Tour du guet de la citadelle de Rions
Construite
à côté de la chapelle dite " Saint-Jean " , datant du IXe siècle,
l'église romane a conservé de sa fondation la partie orientale, comprenant le chœur, voûté en berceau, l'abside et les deux absidioles, en cul de four, greffées
sur le transept, voûté au XIIe siècle. L'abside centrale est ornée de
chapiteaux aux motifs de feuillage et d'entrelacs. L'un d'eux illustre le
sacrifice d'Abraham. L'entrée du sanctuaire est encadrée de deux hautes
colonnes, dont les chapiteaux sont sculptés des symboles de l'Eucharistie, avec
des oiseaux picorant un épi de blé et buvant dans une coupe. Cette
ornementation remonte au premier remaniement, réalisé à la fin du XIIe siècle.
L'édifice est agrandi des bas-côtés et du porche sud au XIVe siècle. L'ancienne
église romane, de type bénédictin, devient alors une église-halle, couverte de
voûtes d'ogives. Un retable baroque datant de 1721 décore l'entrée des fonts
baptismaux. Il est l'oeuvre d'Antoine Lassère, élève des frères Berquin.
L'entrée de l'abside est encadrée des statues en bois de saint Paul et de saint
Pierre, du XVIIIe siècle, hautes de 1,75 mètre. De la même époque, une statue
de Marie, sculptée dans un tronc d'arbre, et dorée, décore l'absidiole
consacrée à la Vierge. Le clocher, coiffé d'un toit à l'impériale, a été élevé
au milieu du XVIIIe siècle.
La citadelle se dresse au nord-ouest du bourg, sur un
escarpement rocheux qui lui donne plus d’élévation encore.Dénommée citadelle, cette grosse
tour de plan carré est l’ancien donjon du château du XIVe
siècle. Élevée sur trois étages, elle domine la vallée de la Garonne.
Des mâchicoulis, soutenus par des
consoles à trois ressauts en quart de rond, couronnent le sommet de l’édifice.
La porte d’accès est percée quelques mètres au-dessus du niveau du sol,
accessible aujourd’hui par un petite escalier. Son linteau monolithe,
chantourné, est supporté par des piédroits, dont les moulures sont typiques de
la première moitié du XIVe siècle.
À l’intérieur, dans l’épaisseur du
mur, il y a un escalier à rampes superposées et une
cheminée. Une fenêtre à coussièges éclaire l’intérieur de la salle principale.Cette tour, ainsi que les autres
fortifications du XIVe siècle, font l’objet d’une protection au titre des
monuments historiques. La citadelle est classée depuis 1862.
Les calcaires à
Astéries sont près du niveau de la Garonne et n’affleurent pas
en hauteur. Ces reliefs calcaires ont servi de fondations aux bâtis des villages.
Après
avoir érodé les calcaires, en contre-bas du village
coulent des sources. C’est au XIVème siècle que Guillaume SEGUIN fit voûter en
ogive cette grotte parce qu’elle contenait une source, transformée en une
élégante fontaine elle prit le nom de «Grotte aux Dames» A la
fin de la guerre de 100 ans, en 1453, Charles VII aurait assisté au siège de
Rions. Après la victoire de son armée le roi se serait reposé dans cette
grotte, d’où son nom actuel, grotte de Charles VII encore
aménagée. On peut encore y voir à l'intérieur Sainte Monique, plus tout à fait demoiselle il est vrai.
Montée vers Bouit, par le château Réaut situé entre Rions et Paillet
Château de l'Espinglet à Rions
Convoi de l'Airbus A 380 sur la Garonne
Ah Messieurs si vous saviez, les pensées de ces dames à cet instant précis !!!!! Martine en à les yeux qui pétillent, Monique est en pleine incantation, Patricia n'en revient pas, Hélène et Nicole se disent que ce n'est pas dieu possible
La montée du Taffard, 500 m de montée avec un dénivelé de 50 à 60 m, dur dur en fin de rando
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui
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