Lignan de Bordeaux le 11 décembre

Un peu d'histoire

Le passé de Lignan est riche en sites historiques et archéologiques entretenus par des particuliers, bénévoles ou la municipalité.
Un abri préhistorique, découvert en 1965, des tombes monolithes datant du 11ème siècle (sur la place Roland Jaubert) et son église romane du 12ème siècle tracent l’histoire de ce village à travers les âges. Du château l’Islefort (début de construction 16ème siècle), en passant par le château de La Ligne (17ème et 18ème), jusqu’aux châteaux de Puyguérin (construit en 1857) et de Seguin (19ème) toutes sont des bâtisses d’exception, construites de matières nobles, typiques de la région.
Ces domaines, entourés de vignes, de bois et de pâturages, gardent en mémoire ce lien privilégié entre les hommes et la nature.


Musée de Lignan de Bordeaux

En 1965, André Ballion découvre près du ruisseau de Carles, une anfractuosité dans une falaise calcaire. Des fouilles sont entreprises et les pièces retrouvées, dans deux cavités, sont réunies avec celles que possédaient des amis d’André Ballion, intéressés comme lui par la préhistoire.
Le maire de Lignan de Bordeaux, Roger Guillot, met à la disposition des collections l’une des pièces de la mairie. Le 8 novembre 1968 le premier musée est inauguré en présence des autorités du département et de Philippe Madrelle, député de la circonscription. Depuis le musée n’a cessé de s’étendre et de susciter un intérêt soutenu, tant chez les habitants de Lignan que chez les visiteurs de passage. Le musée fut animé des années durant, par le passionné et très cultivé Roland Jaubert, gendre de monsieur Ballion. Les collections sont présentées actuellement sur deux niveaux, le rez-de-chaussée étant consacré à la minéralogie, à la préhistoire et à l’Antiquité. Les plus belles pièces sont des crânes de bison, vieux de 35000 ans et une dent de mammouth. Plusieurs vitrines présentent des outils de diverses époques (Périgourdin, Moustérien, Acheuléen).
 A l’étage une collection étonnante et variée vous attend : sabres et fusils anciens, poteries gallo-romaines, postes de radio, phonographes, bicyclettes et landaus antiques et bien d’autres curiosités encore. 


Le parcours




Distance : 15,47 km
Durée     : 3h01
Dénivelé : 19 m

Les photos

 









Sadirac connaît une très ancienne tradition de céramique. Le village fut un important centre de production, grâce à sa terre argileuse qui se travaille fort bien sous les doigts du potier. La maison de la poterie regroupe un musée et des ateliers d'initiation. Le musée, construit autour des vestiges d'un four du XIXème siècle, expose 200 vases et céramiques provenant de fouilles archéologiques menées sur la commune. La visite commentée propose la découverte de la collection archéologique, des expositions temporaires du four XIX ème siècle, du tour à rouet et d'un tour à pédale.
L'ancienne gare de Sadirac, en bordure de la piste cyclable Roger Lapébie, abrite la maison du patrimoine naturel du Créonnais.
Celle-ci est gérée par Terre & Océan, association de médiation culturelle des sciences et de l'histoire des environnements.
Des activités culturelles, pédagogiques, et scientifiques pour tout public y sont proposées à travers : les dimanches "découverte de l'environnement" (tous les dimanches entre 14h30 et 18h, entrée libre et gratuite) : balades, ateliers, films et expositions. Chaque semaine, un nouveau thème à découvrir : libellules, orchidées, traces et empreintes de la faune sauvage, la rivière, grenouilles et salamandres...mais aussi la préhistoire, la géologie, les fossiles, le climat et bien d'autres sujets encore.


 





 



La commune de Lignan-de-Bordeaux conserve sur son territoire, à proximité de l’église paroissiale, une nécropole de tombes monolithes datées de la fin du XIe et du début du XIIe siècle.
Ces tombes ont reçu les dépouilles des membres d’une famille seigneuriale, morts au cours d’une épidémie de peste à Bordeaux au début du XIIIe siècle. Parmi les tombeaux se trouve celui d’un enfant. Les parties latérales de ces tombes recevaient l’une, de l’eau bénite, et l’autre, des tisons et de l’encens.




Appartenant à l'ensemble des églises romanes de Créonnais, l'église de Lignan constitue un petit joyau par son état  remarquable, la pureté de ses lignes, la qualité de ses chapiteaux et la beauté de son patrimoine.
Elle est dédiée à Sainte Eulalie depuis plus de 600 ans, car depuis 1398, elle s'appelait déjà Sainte Eulalie de Launhanum dans la nomenclature des paroisses.
Sa construction a débuté en 1111,avec la création à Lignan d'un prieuré, alors que l'art roman était à son apogée. Elle était  destinée à devenir abbaye, par le biais notamment de donation par Louis VII le Capétien, époux d'Aliénor d'Aquitaine. Mais les aléas financiers réduisirent à la fin du 12ème siècle cette ambition à une paroisse. Dotée du droit de sépulture, elle  rassemble aujourd'hui des tombes monolithes.
Après avoir parcouru les siècles avec quelques transformations mineures, elle a traversé la Révolution sans trop de dommages, même si elle a été désaffectée en 1789. Le culte fut rétabli seulement sous la Restauration.



Après près de 16 km de marche assez soutenue, le pas est encore alerte malgré quelques tiraillements dans les gambettes


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