Du latin
targo, "targue", c'est-à-dire "bouclier". Tournée depuis de
longs siècles vers l'agriculture, la paroisse de Targon faisait partie à
l'origine du comté de Benauge et formait à la fin du XVIIème siècle une
seigneurie particulière dont la juridiction s'étendait sur huit paroisses.
Pendant de
longs siècles, c'est l'abbaye Saint-Gérard de La Sauve avec les moines de
Sainte-Croix-du-Mont qui assuraient la direction des destinées viticoles.
Des vestiges
anciens témoignent d'une occupation du territoire antérieur au XIIème siècle.
Une population très nombreuse vivait dans les vallées de l'Engranne vers la
Dordogne et de l'Euille vers la Garonne.
Un patrimoine
roman exceptionnel représenté par de magnifiques églises, des commanderies, des
moulins, des lavoirs, des châteaux et des villages typiques.
Le canton
vit essentiellement de la viticulture, s'ouvre au tourisme, à la culture et au
sport. Doté de paysages harmonieux et d'un riche patrimoine historique et
religieux (nombreuses églises romanes), il se découvre au gré de balades
familiales à vélo ou à pied.
Les vestiges
laissés par les civilisations anciennes, du Néolithique avec les silex taillés,
du Gallo-Romain avec les traces de très nombreuses villas, attestent d'une
occupation importante jusqu'au XIIème siècle.
En 1562,
lors des guerres de religion, Blaise de Montluc, à la tête de l’armée royale et
des catholiques, prend la ville et y pend 70 protestants dans les halles. Peu
après, il bat les protestants Symphorien de Durfort et Guy de Montferrand,
seigneur de Langoiran à proximité : voir bataille de Targon (15 juillet).
À la
Révolution, la paroisse Saint-Romain de Targon forme la commune de Targon, son
annexe, Saint-Genès de Toutigeac, forme la commune de Toutigeac et la paroisse
Saint-Jean de Montarouch forme la commune de Montarouch. En l'an III
(1794-1795), les communes de Toutigeac et de Montarouch sont rattachées à celle
de Targon.
Le parcours
Distance : 8,54 km
Durée : 1h51
Moyenne : 4,6 km/h
Dénivelé : 66 m
Les photos
Prêtes pour le départ ?
L'église
Saint-Romain date des XIIe, XIIIe, XVIe et XIXe siècles.
L'église
fortifiée de Targon est sans doute l'œuvre des templiers. La partie la plus
ancienne correspond à la nef et à l'abside, qui relèvent du XIIe siècle, tandis
que les voûtes de la nef principale, la rosace et les fenêtres latérales sont
datées de 1859.
Les
chapiteaux du chœur représentent Adam et Eve au paradis terrestre, David
domptant le lion et l'Adoration des Mages. Le sanctuaire abrite en outre un
gisant templier provenant de la commanderie de Montarouch (XVIe siècle). Le
personnage représenté sur ce gisant est un chevalier en côte de maille. La
dalle constituerait le couvercle d'un tombeau.
Le
portail roman comporte les traces de la restauration entreprise en 1877 et
1878. Le clocher carré, doté de contreforts, date du XVIe siècle et abrite
trois cloches, dont la plus ancienne a été fondue en 1505 ou 1517.
L'église Saint-Romain
de Targon a été inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments
historiques, en 1925.
Le temps est à peine humide et un peu frais, mais toutes sont, comme d'habitude de bonne humeur
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui
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