Randos à Capian "Les Gambettes de l'Artolie": Boucle Villenave-Capian-Paillet-Rions du 5 janvier

Un peu d'histoire

Origine du nom "Paillet" : (hypothèses)

Viendrait du moulin de la Paille, visible des voyageurs depuis la Garonne qui lui même viendrait des bottes de Paille en instance de départ pour la ville ou évoquant des « paillettes d'or » dans l'Artolie

Au milieu du XIXe siècle, la découverte de vestiges d'une villa gallo-romaine atteste l'occupation ancienne du territoire au lieu dit Monsolin (actuel château de Paillet). En 1277, le village de Saint Hilaire de Soroa est cité dans les archives paroissiales. Le nom de saint patron de l'église est associé à l'ancien nom du ruisseau de l'Artolie, Soroa ou Seroa. Puis le bourg devient Saint Hilaire de Paillet avant de prendre son nom actuel pendant la révolution.
L'activité portuaire y a été très intense pendant des siècles.

Le parcours

Distance   : 10,73 km
Durée       : 2h28
Moyenne : 4,3 km/h
Dénivelé    : 307 m

Les photos

Départ de Villenave, le temps est froid et humide mais le cœur y est, peut être aussi la raison après les fêtes de fin d'année

Elles sont pas belles ces demoiselles?

En route vers Sainte Anne, les premières blagues commencent à fuser

Dans cette brume d'hiver on distinguent à peine nos marcheuses

Et c'est parti, " T'as vu ses chaussures"

Nouvelles chaussures, bientôt nouveau rétroviseur et avec le style SVP

Prieuré Sainte Anne

Ce Château qui se trouve à Capian, s'étend sur une surface de 5 hectares. C'est un ancien monastère sur la route de St Jacques de Compostelle. Ce château a une relation avec le Jura cher à Bernard Clavel. Il avait pris l'habitude à la fin de chaque roman, de mettre la date du début d'écriture et de fin d'écriture. Pour écrire le roman "Cargo pour l'enfer" de 1992, Bernard Clavel à vécu 6 ans à Capian au Prieuré Sainte Anne.

Construite au lieu-dit Sainte-Catherine, à Paillet, une chapelle de fondation romane entourée de quelques bâtiments rappelle la présence d’un ermitage et d’un prieuré.
Le prieuré de Sainte-Catherine-du-Désert est à l’origine un ermitage fondé par Raymond de Laubesc, abbé de la Sauve-Majeure, voulant se retirer du monde. Il devient ensuite un prieuré rattaché à celui de Saint-Jean-de-Campagne de Rions.

À partir du XVe siècle, la chapelle abrite une statue de sainte Catherine, en bois peint et doré. Le jour de la fête de cette sainte, une messe y est célébrée pour la confrérie des marins.

D’après un inventaire du 12 novembre 1765, fait par le curé Boudy, de Langoiran, la chapelle ainsi que sa cloche sont alors en bon état. Lors de la vente des biens nationaux, le premier nivôse de l’an II de la République (21 décembre 1793), la chapelle est adjugée pour 800 livres à M. Couronneau.

Depuis cette date, la chapelle et les vestiges du prieuré appartiennent à une personne privée. La chapelle est placée en retour d’équerre sur des bâtiments d’exploitation.

La bonne humeur malgré la brume est toujours de rigueur

Moulin Pasquier à Paillet

En route vers le port de Paillet

Pour vous dire si la température est bien fraiche, même les brebis restent couvertes

Vue sur la Garonne

Une belle brochette au lavoir de Paillet
Fontaine-lavoir d'Arlan (rue de la fontaine d'Arlan) de la fin du XIXe siècle, composée d'un bassin en partie taillé dans la roche, d'un agenouilloir en pierre de taille sur 3 côtés et couvert sur 2 côtés