Marche nordique du 4 janvier

Un peu d'histoire

Capian est situé en Guyenne dans une région d’une fertilité et d’une richesse enviable. Dès le XIIIème siècle elle fut le lieu de convoitise des souverains et des bandes armées qui tentèrent, et parfois réussirent, à la piller sans retenue. La géographie fit que la ville de Capian était située au carrefour des axes qui allaient de Créon à Cadillac, de Castelmoron à Langoiran, et proche de celui qui conduisait de Targon à Beguey, c’est à dire des points de création des richesses vers les ports fluviaux de Cadillac, Beguey, Rions et Langoiran sur la Garonne.

La paroisse de Capian est érigée en seigneurie vers le milieu du XIXe siècle  ; le premier seigneur est messire Jehan de Chauvin, chevalier, conseiller du Roi et Président de la Cour du Parlement de Bordeaux. Son fils Jacques lui succède (attesté en 1588). Au siècle suivant, en 1606 on voit apparaître messire Charles de Moncuq (ou Moncuc), écuyer, comme seigneur de Capian et des maisons nobles de la Mothe et Bedat. En 1614 la terre est achetée par le sieur de Chambault, conseiller au Parlement de Bordeaux. Il échange son fief avec Guy de Luxe, qui est le premier à prendre le titre de seigneur-baron de Capian. Sa fille Jeanne épouse Eléazar de Jousset, seigneur de la prestigieuse maison de Gourran (ou Courran, ou bien Gourand) qui décède sans postérité, ce qui amène la maison dans la famille de Luxe. A Guy succède son fils Josué, puis la baronnie passe à messire François de Castelnau, comte de Peymielau, qui la cède à Josué de Vincens, vicomte de Cézac, conseiller du Roi au Parlement de Bordeaux, décédé en1745. En 1772, ses héritiers vendent la baronnie à Jean de Sentuary, écuyer, ancien Commandant de l’Ile Bourbon et Procureur du Roi, qui devient baron de Capian et seigneur de la maison noble de Gourran. A son décès en 1784 lui succède son fils Louis-Joseph-Paulin, Officier au 6ème régiment de Chasseurs à Cheval, puis attaché au service du Roi pour les troupes de l’Ile Bourbon. Il est le dernier baron de Capian.

La terre et le labeur des hommes suffisaient à entretenir d’autres domaines que celui de Gourran, et dès le XVIIe siècle les noms prestigieux des propriétés viticoles d’aujourd’hui ont droit de cité et participent à la richesse de la paroisse. Dans son ouvrage magistral, « Bordeaux et ses vins » ed. 1893, Ed. Ferret indique dix domaines retenus dans la classification qui fait suite à celle de 1855 : Chateau-Couteau ; Chateau-Galteau (Galleteau) ; Château -de Gours ; Château -Grand Branet ; Domaine-Haut Marin ; Château -Moueys ; Château -Peyrat ; Château -Ramondon ; Domaine. Ste Anne ; Château–de Suau.

Le parcours



Distance  : 6,83 km
Durée      : 1h25
Moyenne : 4,7 km/h
Dénivelé   : 126 m

Les photos







Les préparatifs et derniers ajustements avant le départ





Tout d'abord un bon échauffement, un claquage est si vite arrivé, surtout à nos ages.......




Et s'est parti, départ depuis la place du palmier, le long du cimetière




Le terrain est plutôt gras mais cela n’entame pas la bon humeur de nos marcheurs et marcheuses




Quand je dis gras c'est vraiment de la gadoue





Il faut vraiment assurer les appuis pour ne pas glisser et tomber





"Mais qu'est ce que je suis venue faire dans cette galère" .....
On va longer le Château Bareyre et retrouvé un terrain un peu moins humide





Et c'est reparti dans la gadoue, le photographe attend la chute mais nos marcheuses ne lui donneront pas ce plaisir.... On vient de passer le ruisseau de Gaillardon et de nouveau nous marchons dans la boue.




Le moulin à vent de Piras, moulin tour du XVIIIe siècle est une propriété privée. Il fait parti des 4 ou 5 moulins à vent de la commune de Capian.



Passage dans un petit fourré pour accéder au moulin



L’intérieur du moulin




Passage le long des vignes non loin des ruines du Château de Piras




Le ruisseau de Gaillardon





Arrivés sur German le terrain est toujours aussi boueux




Une vue sur le Château de Grand Branet



La cadence est toujours aussi soutenue et l'arrivée est proche













Et c'est parti pour les étirements de  fin de marche




Admirez le style on vit poindre sous le style de Jean François l’âme du toréro

Ollé


Là nous avons le droit à quelque chose qui ressemble plus à une tasse à café et sa cafetière... en style néo futuriste



Là c'est une passe d'escrime...toujours avec le style

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